

Erick ESPEL
CHRONIQUES
&
RACONTARS...

Mes chroniques sont des réflexions sur des évènements, des personnes, sur la vie en général. Parfois sur ce qui m'énerve, souvent sur ce qui me plaît. Sur mon quotidien également.
Bref ! Des chroniques comme le nom l'indique.
Bien entendu, cela peut aller à l'encontre de vos propres pensées, vous choquer pourquoi pas ! L'objet n'est pas là. Jamais mettre les autres dans la colère. Plutôt entrer dans le débat et l'échange.
Je vous laisse découvrir et réagir si vous le souhaitez.
LA RENCONTRE D’UNE VIE
Quelques mois avant de la rencontrer, de voir son visage et ses yeux, je jouais avec elle. Au son de ma voix, elle réagissait au grand désespoir de sa mère qui n'arrivait, semble-t-il, pas à se faire entendre d'elle. Je m'approchais de celle qui était cachée derrière la peau tendue à craquer, et je l'appelais déjà par son prénom : « Eloïse ». Alors, elle réagissait immédiatement en tendant une main, un pied, ou sa tête qui déformaient le ventre maternel. Je pouvais presque la toucher malgré ce qui nous séparait. Nous pouvions presque nous toucher... Mais non ! Pas encore !
Le jour tant attendu de la délivrance arrive, apportant avec lui une certaine anxiété mêlée de joie et d'impatience pour moi. Je vais devenir père. Une sorte de rêve, d'envie, de but allait se réaliser.
C'est alors une nuit d'attente qui commence, où le sommeil est rare et pas nécessaire, car l'énergie qui circule en moi me donne une vitalité étrange et presque magique. L'attente est longue et courte en même temps. Un paradoxe temporel. Le temps est suspendu au rythme des « Tip ! Tip ! » du Doppler et des visites régulières des infirmières.
C'est enfin l'arrivée dans la salle de travail après cette courte nuit, où mes idées se bousculent, où je tente d'imaginer le visage à découvrir de ma fille. Pour l'heure, la seule question qui me vient est « Comment être réellement présent afin d'accompagner celle qui va donner naissance ? Comment chasser de l'esprit une certaine idée d'impuissance supposée ? Vais-je être à la hauteur ? »
C'est une histoire compliquée à résoudre pour un homme qui est dans cette attente là… En effet, j'ai tellement entendu des histoires sur le fait que le futur père est au mieux inutile en salle de travail, au mieux absent à ce qui se passe. Et moi, je veux être totalement là. Totalement disponible. Totalement prêt. Le mieux est donc de faire avec et de voir sur le moment. Sans anticiper sur rien. Je chasse donc de ma tête cette image d'Epinal où l'on voit, comme dans certains films, le futur père faire bouillir de l'eau afin de s'occuper et de faire passer le temps plus rapidement. Ici, dans un hôpital, je ne peux vraiment pas faire ça ! Je ne crois pas que la direction l'accepterait. Donc, je suis là où est ma place ! Sans fumer cigarette sur cigarette en faisant les cent pas. De toute façon, je ne fume pas. Je n'ai jamais réussi à m'y mettre !
Le travail commence. Il est long. Très long, et la fatigue ne se fait pourtant pas sentir tout au long de cette matinée qui s’étire, et tout de même bien présente en fait.
A midi, la sage-femme me dit :
« Vous pouvez aller manger, vous avez le temps ! »
Elle doit lire le doute dans mes yeux car je l'entends insister pour que j'aille prendre des forces. Elle m'ouvre la porte afin que je comprenne qu'il est nécessaire de me restaurer. Elle sait que je serai plus utile en forme que tenaillé par la faim. Il est vrai que je n'ai rien manger depuis la veille au soir. Je peux encore tenir. Sans doute pense-t-elle à l'après.
Mais, cela m'ennuie de partir ainsi. Je ne veux pas être absent si ma fille arrive. Je veux être là pour l'accueillir. Alors, je me précipite à la cafétéria et je mange très rapidement. 15 mn plus tard, je suis de retour. Je m'équipe à nouveau de toute la panoplie médicale avec la blouse, les sur-chaussures. Et je reviens à côté de ma femme qui semble m'attendre avec soulagement.
Je n'ai plus de souvenir très précis à partir de ce moment-là de la naissance. C'est assez confus dans ma tête. Pas très net. Une sorte de brouillard opaque perdu dans les limbes de mon esprit. Qui, lui, c'est entièrement tourné vers l'après. Juste des impressions, des sons, des mots.
Ça y est ! L'obstétricien qui arrive enfin. Il est là depuis quelques minutes, ou plus, je ne sais pas. Voilà un homme qui compte jouer le premier rôle dans cette naissance de ma fille en arrivant à la dernière minute. Comme si grâce à lui tout est possible et sans lui rien n'est possible. Mais moi je le sais ! Ce sont la sage-femme et son élève qui ont tout fait. Et ma femme aussi bien sûr ! Lui, je ne sais pas vraiment quelle est son utilité. Médicale sans doute. Quoi que les deux femmes sages s'en sortent très bien ! Pour justifier ses honoraires ? Cela me semble plus vraisemblable. Bref ! Je ne pense à ça maintenant. Du moins, sur le moment pas vraiment.
La tête de ma fille sort. Puis les épaules et les bras. Le torse et le bassin. Et les jambes. Sans un réel ménagement pour le bébé.
« Eh ! C'est ma fille ! Faîtes gaffe bon sang ! Ce n’est pas un veau ! » Ma voix crie seulement dans ma tête.
La voilà posée sur le ventre de sa mère qui répète sans cesse entre deux larmes :
« Ma fille ! Ma fille... »
Et moi, le regard stupéfait, je suis en sidération devant ce spectacle. La première pensée qui me vient et de me dire que ma fille est une géante. Comment a-t-elle tenue ainsi, si grande, dans le ventre de sa mère ? Même repliée sur elle-même, c'est sidérant !
Rapidement, les gestes médicaux reprennent le dessus chez les trois professionnels. Le médecin se lève avec assurance et laisse les femmes finir le travail. Un rien essoufflé par tant d'effort de sa part. Il faut le comprendre, il a beaucoup donné, lui. Et, dans la pièce à côté, une autre femme réclame toute son attention. Il s'agit d'un cas plus complexe. Je suppose.
En fait, c'est à peine si je me préoccupe de lui et si je m'intéresse à lui. C'est ma fille qui attire toute mon attention.
Alors, la sage-femme place les pinces sur le cordon, prend une paire de ciseaux de circonstances et me demande si je veux le couper.
« Oh que oui je veux ! » D'un geste assuré et que j'ai attendu 9 mois en le répétant dans ma tête, je coupe sous les cris de ma fille.
Une sorte de soulagement s'empare de ma personne. Comme un frisson qui me parcoure le dos et qui vient terminer sa course dans ma tête en une sorte de décharge électrique explosive, douce et puissante en même temps. Une chose qui ne peut se reproduire. Qui est unique. Magique presque !
La première succion se fait sans problème. Les tests sont bons. 51 cm et 3,650Kg, une géante, je le savais. Ma fille crie toujours. Alors, l'élève emporte ma fille et me demande de la suivre à côté. Un bain chaud pour la laver et lui ôter toutes les glaires, le sang et autres choses pendant que la sage-femme s'occupe de la mère. Ma fille crie encore.
« Vous voulez lui donner le bain ? »
« Ah ça oui ! Je veux ! »
Je m'approche de ce qui ressemble à un évier un peu large, tout blanc où se trouve ma fille.
« Mettez votre main gauche comme ça sous sa tête, et avec la droite vous lui passez de l'eau sur le corps avec délicatesse. »
Je m'exécute toujours sous les cris. Et là, un miracle. Dès que je l'ai en main je lui parle en l'appelant par son prénom et je lui dis que je vais la laver. Et là ! Plus un cri. Juste ma fille qui ouvre ses yeux pour boire mes paroles. Les bras recroquevillés vers elle. La bouche qui imprime une légère moue. Un moment de grâce. Un moment d'éternité arraché à la Vie. La rencontre se fait en fait à ce moment-là. A cette minute-là, je suis devenu pleinement un père. Et, à cette minute-là, j'ai su que ma fille n'est et ne sera jamais comme une autre personne dans ce monde. Qu'elle est et sera unique. J'ai su que quoi qu'il arrive, toujours j'aimerai cet être que je tiens là dans mes mains. Et rien, ni personne ne peut et ne pourra changer cela.
Cela fait maintenant 22 ans que cette naissance est survenue dans ma vie. Qu'elle a chamboulé des certitudes, fait naître des doutes, inspiré des joies et des tristesses, et qu'elle m'a transformée.
Cette nuit-là, et cette journée qui a suivi cette rencontre sont des moments qui encore aujourd'hui me donnent des frissons de joies et de bonheurs. Une intensité, une énergie incroyable que tout le monde devrait vivre au moins une fois dans sa vie.
A ma fille que j'aime...
Erick ESPEL
28 mai 2018
C’EST L’HISTOIRE D’UN MEC (1)
Comme disait Coluche, c’est l’histoire d’un mec. Un mec qui se retrouvait en bout de course émotionnellement et sentimentalement. Il avait tellement pris de claques, de coups et d’écorchures au cœur, qu’il ne voulait plus vivre une relation amoureuse. Ni de relation tout court. La dernière fois, il s’était retrouvé seul, car elle l’avait enfermé entre des murs de silences, d’incompréhensions et de questions sans réponses. Il errait donc dans une sorte de no-man ’s-land où il se réfugiait pour échapper aux autres. A celles qui pourraient encore lui faire du mal.
Oh ! Certaines c’étaient approchées de lui. Il était même allé voir s’il pouvait encore, lui s’en approcher. Mais, il n’y arrivait pas. Il ne parvenait pas à sortir de cette tour où il s’était laissé enfermé sans s’en rendre compte, sans le vouloir, … mais en fait, cela l’arrangeait bien. Il s’y sentait à l’abri de toutes. Intouchable. Sauf.
Sauf qu’un jour de printemps, un jour où le soleil se reflétait dans les eaux bleues de la mer, son sang est venu à nouveau battre ses tempes. Son cœur s’est à nouveau mis en mouvement. Au tout début, il n’a rien remarqué. Il a passé une bonne journée, fluide et simple. Quelque chose de naturel qu’il n’avait plus ressenti depuis des mois. Et, très vite, elle est venue occuper tout l’espace. Bien que n’étant pas là, elle a envahi son esprit, ses pensées et même ses nuits. Mais ! Elle est loin de lui. Elle habite là-bas, dans cette grande ville. Il aurait voulu lui dire “au revoir” lorsqu’elle est rentrée. Mais il ne pouvait le faire, retenu qu’il était par un engagement. Qu’importe. Les moyens de communication aujourd’hui sont tellement légion que le contact peut exister.
Et le contact est resté. Par des petits riens. Par des sourires et des rires décrochés lors de messages. Par des photos échangées. Par quelques semaines douces où il attendait d’écrire quelques mots et de lire les siens.
Un jour, les messages ne sont plus venus. Rien ! Même pas une réponse à un “bonjour”. Il a senti un éloignement, une distance, une absence même. Son intuition l’a guidée, l’a éclairée. Et, une photo a révélé une vérité bien naturelle. Elle avait rencontré un autre.
C’est l’histoire d’un mec qui savait qu’il n’y avait que peu de chance que cela marche, qu’une histoire à longue distance se développe. Même s’il en avait envie. Même si cela venait bousculer tous ses préjugés en la matière. Et en fait, il était heureux. Heureux qu’elle puisse s’épanouir. Heureux qu’elle ait réveillée ce cœur endormi. Il n’avait aucune amertume, simplement de la joie et de la reconnaissance.
C’est l’histoire d’un mec qui joue parfois au clown, qui sourit à la vie et qui n’a qu’une envie, c’est de vivre en accord avec ce qu’il est au fond de lui. Il sait qu’il est sur le bon chemin. Il faut juste être patient. Car l’heure de son bonheur partagé est proche.
Erick ESPEL
26 juin 2020
C’EST L’HISTOIRE D’UN MEC (2)
C’est l’histoire d’un mec qui découvre un jour qu’il a une image détestable lui est collée à la peau. C’est l’histoire d’un mec qui, aux dires des autres, est gentil, prévenant, galant et serviable. Non en se forçant pour l’être, juste car c’est dans sa nature profonde. Et qui semble plaire sans s’en rendre vraiment compte. Heureusement pas à tout le monde. Du coup, on le prend pour un séducteur, un homme à femmes, qui joue de son charme et qui est frivole. A l’opposé de ce qu’il est lorsque l’on se donne la peine de franchir les barrières qu’il a mises pour se protéger. Pour ne plus souffrir de celles qui ont abusé de ses sentiments.
Parfois, il en a tellement marre de cette vision qu’on lui renvoie qu’il songe à se faire ermite, ou bien partir loin de ce monde qui ne se focalise que sur les apparences sans aller plus loin que cela. Lui, préfère l’être au paraître, le vrai aux strass, la sincérité à l’hypocrisie. Pas de quoi fouetter un chat, ou révolutionner le monde en soi.
Alors, il se crée des carapaces supplémentaires, ce qui l’isole encore un peu plus sans doute. Mais que faire ? S’en foutre disent certaines personnes qui le connaissent et l’apprécient. « On t’aime tel que tu es ! » Soit, le mec décide de rester tel qu’il est. Et donc ? Et donc, ce mec est gentil, et attire encore plus de femmes à lui. Car, il découvre horrifié tous les jours un peu plus que des mâles se conduisent à l’opposé de lui, comme des sagouins, des dégueulasses et des bêtes immondes. Loin de ce que devraient être des hommes, des vrais. Pas comme ces semblants humains qui usent et abuses d’une supposée supériorité sur la gent féminine qu’ils ne considère au mieux que comme des objets sexuels.
Donc, c’est l’histoire d’un mec qui tente de faire au mieux dans une jungle où d’un côté il y a des hyènes prêtent à fondre sur tout ce qui bougent, ce qui le révolte, et de l’autre des babouins qui médisent sur lui. Et, le mec, décide de rester ce qu’il est, avec ses rayures noires et blanches. En s’en foutant royalement des escargots qui bavent et des serpents qui sifflent.
C’est l’histoire d’un mec qui pense qu’exprimer ce qu’il est reste la meilleure solution en fait !
Erick ESPEL
24 juillet 2020
C'EST L'HEURE DE...
C'est l'heure de la première navette pour aller au Frioul, celle qui amène les premiers visiteurs sur l'île. Les gens, encore peu nombreux à cette heure, se présentent pour l'embarquement. Au départ, le « Chevalier Paul » dont la corne retentit pour signaler le départ imminent.
C'est l'heure des pêcheurs qui, partis dans la nuit, sont au large de la côte. Ils sont prêts à rentrer au port, leurs filets plus ou moins remplis des poissons qui vont être vendus sur les étals qui font face à la Canebière.
C'est l'heure des boulangeries qui s'ouvrent et sentent bon les croissants et les pains au chocolats du matin. Même si il préfère les chocolatines qui sont plus croustillantes et dorées à souhait.
C'est l'heure des premiers café servis aux clients de passage, dans des gobelets en carton, car, pour l'heure, les comptoirs et les terrasses nous sont interdites. Le liquide chaud, noir et amer coule dans les gorges et réveille les esprits.
C'est l'heure des joggeurs, et surtout des joggeuses, qu'il a plaisir à voir venir à lui et repartir. Il en a envie... de courir, bien entendu, pas d'autres choses. Ici, et à cette heure, on ne peut dire des choses vulgaires.
C'est l'heure des plages désertes, et de quelques employés municipaux qui les nettoient avant qu'elles ne soient prises d'assaut. Dans leur combinaison orange fluo, ils raclent avec les pelles, et frottent avec les balais pour ramener le sable à sa place, sur la plage.
C'est l'heure des premières partie de boules. Ici, on ne dit pas « pétanques » c'est induit dans le mot. Des personnes âgées pour l'essentiel, des hommes uniquement, qui lancent, pointent et tirent au milieu de palabre, de rires et d'engueulades simulées.
C'est l'heure des premiers bains en combinaison car la saison n'est pas encore là, et que les frimas de printemps ont rafraîchi la mer. Mais aussi de trois femmes d'une quarantaine d'années qui font de l'aquagym, avec de l'eau jusqu'à la taille du côté de la plage de la Pointe-Rouge.
C'est l'heure des premiers paddles qui glissent sur l'eau en quelques coups de rames, assis ou debout, qu'importe. Et des rameurs dans leur kayak ou canoë qui filent tel des coursiers des mers
Lui, il marche le long de cette corniche, ce front de mer. Il sent les effluves iodées de la Méditerranée qui viennent lui flatter ses narines. Il regarde cette mer sous ce ciel si bas comme chantait Jacques Brel. L'eau elle-même est grise, et, regardant ce spectacle morose, il ne pense à rien. Une chose qui arrive très rarement. Son cerveau semble au calme, au repos, comme nettoyé par cette immensité aqueuse. Ce n'est pas encore l'heure des premières notifications sur son portable car elles arrivent après, vers 8h.
Au bout de 3 ou 4 km de marche, il s'assied en face de la mer. Il ouvre son sac à dos, et en sort un thermos de café chaud qu'il a fait le matin même. Car, la décision de venir ici, il l'a prise en 2 minutes au réveil.
Là, les pensées commencent à arriver. Par paquets. Comme si elles avaient été retenues devant une porte qui d'un coup se s'ouvre en libérant des images, des émotions et des sensations. Elles l’inondent, le traversent de part en part tels des traits d'arbalètes. La marche avait stoppé le moulin dans sa tête, le temps de la pose l'a remis en marche. Il fait le bilan d'une année passée. Une étrange année en fait. Une année de confinement, de replis et de manque de libertés. Un sentiment général en fait. Il fait le point sur les blessures qui se sont fermées enfin, sur les belles choses qui sont arrivées, et sur les belles surprises qui sont là. Sur un devenir en puissance, sur de nouvelles envies et des joies à venir. Tout compte fait, à part quelques kilos à perdre, le bilan est positif se dit-il !
Le ciel est toujours aussi gris et bas. Pas celui de l'hiver qui annoncent le froid. Mais un ciel de printemps, porteur d'une pluie qui ne tombe pas. Il regarde les nuages avancer lentement le long de la mer. Ils remontent doucement, lentement mais sûrement vers l'intérieur des terres. Comme un tapis roulant à l'envers.
Il se décide à aller jusqu'à l'embarcadère de la navette, à la Pointe-Rouge, pour revenir au Port par la mer.
Cette mer qui est relativement calme. Pourtant il entend les vagues venir se fracasser contre la jetée et les rochers.
C'est l'heure de prendre cette navette, et de filer vers le Vieux-Port afin d'envisager de rentrer chez lui. S'il a de la chance, il verra des dauphins, ou des cachalots. Comme cela lui est arrivé une fois déjà, mais en partant du port de l'Estaque.
Est-ce l'heure pour les cétacés de manger ?
Erick ESPEL
16 mai 2021
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